Le confinement a décidément des conséquences inattendues. D'après une information révélée par Le Parisien, tous les contrôles effectués par les radars automatiques mobiles sont suspendus jusqu'à la fin de la période de confinement!
Un manque de personnel
Mardi 31 mars, la Délégation à la Sécurité Routière qui gère l'ensemble du système des radars automatiques a envoyé un message à toutes les Direction Départementale de la Sécurité Publique qui gèrent les forces de police pour leur demander de cesser d'utiliser les radars mobiles. La même information aurait été envoyée aux services de gendarmerie.
Cela concerne les 500 équipements de terrain embarqué/débarqué (ETED), c'est à dire les MESTA 210C installé dans le coffre de la voiture ou sur un trépied en bord de route.
Mais également les 430 ETM (Equipement de Terrain Mobile), c'est à dire les GATSO MILLIA installé dans les voitures qui flashent en roulant.
Pourtant, si depuis le début du confinement, le nombre de contrôles effectués avec ce type de radars avait fortement diminué, il était loin d'être nul.
D'après le contenu du message, c'est un problème de personnel au Centre National de Traitement de Rennes qui explique l'abandon de l'utilisation des radars mobiles.
En effet, il précise "qu'aucune équipe de maintenance au CNT ne peut désormais assurer le suivi des radars confiés aux forces de sécurité intérieure".
Les autres contrôles maintenus
Si les radars mobiles ne seront plus utilisés pour effectuer des contrôles de vitesse, cela ne veut pas dire que ces dernier vont s'arrêter. En effet, les forces de l'ordre effectuent toujours des contrôles de vitesse avec les jumelles.
Ces contrôles permettent surtout de verbaliser les très grand excès de vitesse. Avec la diminution de la circulation, on constate un relâchement des comportements et ils se font de plus en plus fréquents. Un automobiliste a, par exemple, été flashé à 252 km/h sur la rocade de Bordeaux, un autre à 229 km/h sur l'A8 ou encore un motard à 251 km/h sur la N20.
Autre exemple, la gendarmerie de l'Essonne a retiré pas moins de 15 permis de conduire en une seule journée, le 27 mars dernier.
Publié le 02 avril 2020