Apparus en juillet 2021, les radars urbains déjà installés dans trois grandes agglomérations sont toujours en phase de test et ils n'ont pas encore distribué le moindre PV.
Avec l'homologation du second modèle de radar urbain, ce n'est désormais plus qu'une question de semaines voir de jours pour que les premiers avis de contravention arrivent dans les boites aux lettres puisque toutes les conditions requises sont désormais réunies.
Un radar urbain c'est quoi?
Le radar urbain est la déclinaison miniaturisée de son grand frère le radar tourelle. Comme ce dernier, il dispose de toutes les dernières fonctionnalités apparus sur les radars ces dernières années. Il peut donc contrôler les deux sens de circulation, distinguer les véhicules en infraction dans le flot de circulation, verbaliser les poids lourds à une vitesse différente ou encore surveiller le franchissement de feu rouge, le tout avec un flash infrarouge invisible. Mais, comme le radar tourelle, il ne peut être dédié qu'à une seule tâche, soit le contrôle de la vitesse, soit le franchissement feu rouge.
Destinés comme leur nom l'indique à être installés en ville, ces boitiers radars sont très petits et difficilement repérables dans l'environnement urbain. Ils sont installés sur des poteaux dédiés ou directement sur des lampadaires existants.
Un radar urbain installé sur un lampadaire
Ils fonctionnent dans une logique de leurre avec un système radar déplacé régulièrement de cabine en cabine. Fin 2023, 200 radars urbains seront en service mais ils seront répartis dans 700 cabines. Il y aura donc presque 3 chances sur 4 de passer devant un boitier vide...
Déjà 50 cabines installées
La première condition avant leur mise en service est bien sûr d'installer plusieurs cabines. La phase d'expérimentation a commencé en juillet 2021 dans l'agglomération de Belfort-Montbéliard et s'est poursuivi depuis décembre 2021 à Toulouse et Marseille.
Désormais une cinquantaine de cabines sont en place dans les trois zones de test et les installations se poursuivent. Le mois dernier, de nouveaux dispositifs ont pris place à Audincourt, Sochaux ou encore Toulouse.
Mais ce n'est qu'un début, dans les prochains mois, les radars urbains sont annoncés en nombre par exemple à Marseille, Montpellier ou Lyon.
Des radars signalés par un panneau
La deuxième condition avant la distribution des premiers PV est la mise en place d'une signalisation spécifique.
En effet, comme le plupart de leur congénères, la présence d'un radar urbain sera toujours signalée par un panneau radar même si ces derniers sont de tailles réduites puisque, de forme carrée, ils ne mesurent que 50 centimètres de côté. Ils sont installés au moins 20 mètres avant la cabine.
Le panneau signalant les radars urbains
Les usagers circulant dans les rues des trois grandes agglomérations déjà équipées à savoir Marseille, Toulouse et Belfort-Montbéliard ont ainsi vu fleurir plusieurs mini panneaux radars dans les rues ces dernières semaines.
Deux modèles homologués
Enfin, la dernière condition pour que les radars urbains verbalisent est bien évidemment que ces dispositifs de contrôle soient dûment homologués.
C'est désormais le cas pour les deux modèles qui se répartissent entre le nord et le sud de la France conformément au marché public attribué en 2019.
Répartition géographique et montant du marché des radars urbains
Dans les régions du nord, vous croiserez la route du Parifex Nomad équipé du système radar Parifex Nano unique au monde. Il vient tout juste d'être homologué dans sa version radar urbain.
Dans les régions du sud, ce sont des Mesta Compact qui vous surveillerons. Développé par Idemia comme toute la gamme Mesta (210C, Fusion, etc), ce modèle est déjà homologué depuis janvier 2021, avant même les premières installations.
Un Mesta Compact installé à Toulouse
Publié le 09 novembre 2022