La période de confinement imposée depuis le 17 mars dernier n'a pas réussi à arrêter la vague de contestation qui, depuis de nombreux mois déjà, sen prend aux radars automatiques comme un symbole.
D'après ce que nous avons pu constater, plus d'une vingtaine de radars ont été incendiés, sans compter tout ceux qui ont été recouverts de peinture. Au cours de ces huit dernières semaines, les photos de ces radars détruits ou barbouillés ont continué à fleurir dans les articles de la presse locale et sur les réseaux sociaux.
Et cela n'est certainement pas fini. Tout comme le nombre de flashs émis par les radars automatique, le nombre de dégradations va repartir à la hausse avec le déconfinement. Et cela est plus que probable puisque l'accélération a déjà commencé! 7 des 21 radars indiqués dans la suite de l'article ont été incendiés au cours des 15 derniers jours...
Des radars détruits par incendie
Dès le début du confinement, nous avions pu constater que l'une des plus anciennes cabines radars de France avait été entièrement détruite par un incendie volontaire. Le radar fixe d'Annezin (62) était en service depuis le mois de décembre 2003!
Elle a rapidement été suivie par la destruction d'un radar beaucoup plus récent, le radar tourelle installé à Miremont (31) au mois de décembre dernier.
Les nouvelles cabines des radars tourelles restent une cible privilégiée puisque l'on constate que plusieurs autres ont été incendiées comme à Percey (89), Crest (26), Saint-Ferjeux (70) ou encore Sainte-Croix (81).
Mais le cas le plus emblématique reste le radar tourelle des Assions en Ardèche. Fin avril, il a été détruit pour la troisième fois depuis son installation le 10 décembre dernier!
Un autre radar tourelle récemment installé a Paimpol a été visé mais des gendarmes en patrouille ont réussi à déjouer la tentative de destruction et mais sans pouvoir interpeller les auteurs.
Les radars autonomes sont également un modèle de radar souvent dégradé. Au moins quatre cabines ont été réduites à l'état d'épave à Saint-Hippolyte (17), Tinchebray (61), Trosly-Breuil et Compiègne (60). Une autre a été visée à Grenoble mais elle a pu être rapidement remise en service.
En métropole, les radars fixes de Festieux (02), Feyzin (69), Gorges (44), Aumont-Aubrac (48) et Airaines (80) ont aussi été la proie des flammes.
En Martinique, où le confinement était également en vigueur, ce sont quatre radars fixes situés au Lamentin, à Ducos et à La Trinité qui sont partis en fumée.
Publié le 10 mai 2020