Le vandalisme contre les radars automatiques est en nette diminution ces derniers mois. Pourtant, à certains endroits, les radars n'ont pas le temps d'être installés qu'ils sont déjà à terre!
C'est le cas dans le Pays Basque, notamment autour de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Il y a quelques semaines, on relatait l'histoire mouvementée du radar de Bustince-Iriberry déjà abattu deux fois depuis son installation en février dernier.
Ce weekend, c'est à 6 kilomètres de là qu'un autre radar tourelle est tombé. La cabine avait pris place sur la D918 à la sortie d'Ascarat, au niveau du camping de la Truite, le jeudi 28 avril.
Il ne sera resté debout qu'une nuit puisque le samedi 30 au matin, les photos du radar à terre commençait à circuler sur les réseaux sociaux avec des commentaires souvent railleurs:
"Il y des poissons-scie dans la Nive ?"
"Il a du prendre la foudre"
"En ce moment ils font pas mal de malaise"
"Décidément la terre n'est pas bonne a Garazi pour faire pousser les radars ils tiennent pas longtemps par la bas"
"Il a été victime d un placage un peu violent"
"Punaise j'ai même pas eu le temps de le voir debout celui la..."
"Grosse tempête de vent cette nuit"
Avec trois radars tourelles détruits en trois mois, nul doute que lors de leurs réinstallation, les futures cabines seront très surveillées par les forces de l'ordre dans le but de prendre les vandales en flagrant délit.
Et les risques sont importants puisque l'auteur d'un acte de vandalisme sur un radar risque jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
Les peines sont encore plus élevées si l'acte est commis par un groupe de personnes ou par un individu masqué. Dans ce cas, la sanction peut aller jusqu'à 100 000 euros d'amende et 7 ans d'emprisonnement.
Publié le 02 mai 2022