Si le nombre de radars automatiques n'a pas évolué depuis de nombreuses années sur le bord des routes de l'Yonne, ils enregistrent toujours de nombreuses infractions!
Au cours de l'année 2019, l'ensemble des radars en a enregistré 102 484.
Des chiffres record pour les radars fixes
Malgré les nombreuses dégradations subies par les radars fixes qui ont entrainé la destruction de plusieurs cabines, ils n'ont jamais enregistré autant d'excès de vitesse qu'au cours de l'année 2019.
Alors que seulement une vingtaine de cabines ont été actives plusieurs mois dans l'année, ils ont constaté 73 946 infractions soit 4 000 de plus que l'année précédente et 20 000 de plus qu'en 2015! Il faut dire que depuis cette date, de nombreuses cabines contrôlent désormais les deux sens de circulation.
Le passage au 80 km/ à également entrainé une explosion des contraventions. En 2017, avant l'abaissement de la vitesse sur toutes les routes sans séparateur du département, l'ensemble des radars situés dans les zones limitées à 70 ou 90 km/h flashaient 10 579 fois.
En 2018, ces mêmes radars ont enregistré quatre fois plus d'infractions (39 366) et ce chiffre a encore progressé en 2019 pour arriver à 40 817!
Et il pourrait encore progresser en 2020 avec la mise en place de plusieurs radars tourelles arrivés en remplacement de la dizaine de radars détruits.
Des radars mobiles moins utilisés
Si le nombre total de flashs de l'ensemble des radars du département est loin des 142 000 infractions constatées en 2017, c'est à cause de la forte baisse d'activité des radars mobiles et de l'absence de radar autonome sur les routes du département.
Les radars mobiles, que ce soit ceux embarqués dans les voitures break qui sont utilisés à l'arrêt ou ceux embarqués dans les voitures berlines qui flashent en roulant semblent de moins en moins utilisés.
En tout cas, ils enregistrent chaque année moins d'excès de vitesse. Le total est passé de 45 432 en 2017 à 29 322 en 2018 pour atteindre 27 795 en 2019.
Le déploiement des nouveaux radars mobiles privatisés conduit par des chauffeurs de la société GEOS risque de faire repartir ce chiffre à la hausse en 2020 puisque les voitures seront utilisées en moyenne 5 heures par jour.
Publié le 11 février 2020