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A l'issue du Conseil Interministériel de la Sécurité Routière présidé par le premier ministre, l’ensemble du gouvernement s'est dit mobilisé pour un objectif : sauver toujours plus de vies sur les routes.
Pour le gouvernement, seul les mesures de rupture permettent des avancées significatives de la sécurité routière (port de la ceintures, 50 km/h en ville, radars automatiques, etc). Même si celles-ci sont impopulaires dès leur application, les effets sont bénéfiques à long terme.
Dans 9 cas sur 10 les accidents graves sont dû à une faute de comportement, pour cela, de nombreuses mesures en faveur de la sécurité routière ont été présentées, en voici une rapide présentation.
La vitesse maximum autorisée sur les routes bidirectionnelles sans séparateur central sera abaissée de 90 à 80 km/h dès le 1er juillet 2018. Plus d'un accident mortel sur deux se produit sur ce type de route.
Un bilan de cette mesure sera effectué après deux ans c'est à dire au 1er juillet 2020. Si les résultats ne sont pas concluants, le gouvernement prendra ses responsabilités.
Le gouvernement s'engage également pour que dès 2019, tout le surplus des recettes radars perçues par l’État soit dirigé vers un fonds d’investissement pour la modernisation des structures sanitaires et médico-sociales destinées à la prise en charge des accidentés de la route.
L'alcool au volant est la deuxième cause de mortalité sur les routes. Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement compte développer l'installation obligatoire d'éthylotests antidémarrage (EAD) pour toutes personne dont le permis a déjà été retiré 2 fois pour alcoolémie. Dans le même temps, les conducteurs dont le permis a été suspendu pour conduite en état d’ivresse pourront être autorisés à conduire pendant cette suspension, mais uniquement avec un dispositif d’éthylotest anti-démarrage.
De plus, les forces de l’ordre pourront se rendre invisibles dans les outils communautaires (Waze coyote, etc) lors des contrôles d’alcoolemie.
Les sanctions pour téléphone au volant vont être plus durement sanctionnées, en effet, un conducteur sanctionné pour avoir commis une infraction pouvant mettre en danger quelqu’un alors qu'il utilisait son téléphone pourra désormais voir son permis retenu.
La vidéo-verbalisation sera étendue au non respect de la priorité aux piétons ouvrant ainsi la porte au déploiement des radars piétons et les sanctions seront augmenter pour ceux qui ne respectent pas ces usagers vulnérables
De plus, la protection des piétons sera améliorée en sécurisant les abords immédiats des passages piétons notamment en supprimant les places de stationnements à leurs abords direct.
Le CISR a décidé de confier au Conseil national de la sécurité routière la responsabilité d'une étude sur la possibilité de récompenser la bonne conduite des conducteurs.