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Si vous circulez dans les rues de Paris vous avez peut-être remarqué d'étranges installations à proximité de feu tricolores. On ne parle pas ici des 11 cabines radars qui vous verbalisent lorsque vous franchissez un feu rouge mais bien de leurs ancêtres...
Des cabines laissées à l'abandon depuis plusieurs années dont une gît au sol depuis les manifestations des gilets jaunes!
En 2003, les français découvraient les premiers radars automatiques controlant la vitesse. Mais ce n'était que le début, les services de la sécurité routière prévoyaient déjà de nombreuses déclinaisons pour verbaliser d'autres infractions et en premier lieu, le contrôle-sanction automatisé des franchissements de feux rouges.
Fin 2003, les expérimentations de "radars feu rouge" débutait déjà dans six villes: Metz, Nancy, Le Vésinet, Paris, Nantes et Toulouse.
Si cela ne concernait qu'un seul carrefour dans les autres villes, par exemple, rue Déodat de Séverac à Toulouse ou rue Stanislas à Nancy, plusieurs carrefours de la capitale étaient équipés de deux modèles de radars différents.
Près de 20 ans plus tard, plusieurs de ces cabines qui ne verbalisent plus depuis longtemps sont encore en place!
La première installée sur l'Avenue Foch est en très mauvais état depuis les manifestations des gilets jaunes fin 2018. Elle gît au sol toute fracassée et personne n'a jugé bon de l'enlever depuis plus de deux ans et demi...
Radar abandonné sur l'avenue Foch
Vous pouvez croiser un modèle identique en meilleur état dans la rue d'Alesia au carrefour avec la rue Tombe-Issoire.
Au moins deux autres cabines d'un modèle différent sont encore visibles.
Ancien radar dans la rue Réaumur
La première se trouve rue Réaumur à l'intersection avec l'avenue Saint-Martin et la seconde sur le boulevard Saint-Germain au carrefour avec la rue de Bellechasse.