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Annoncés depuis fin 2020 à Montpellier, c'est finalement à Toulouse que les premiers radars urbains du fabricant Idemia sont en cours d'installation depuis le mois de décembre.
Une trentaine de ces nouvelles cabines seront installées dans la Ville rose et son agglomération dans les prochaines semaines pour des tests qui vont se poursuivre pendant plusieurs mois. Les premières verbalisations n'arriveront que dans le courant du second semestre 2022.
Une autre expérimentation de radar urbain est également en cours dans l'agglomération de Montbéliard où une vingtaine de cabines du fabricant Parifex ont été installées depuis juillet 2021.
Le radar urbain est la version de ville du radar tourelle puisqu'il en reprend les principales caractéristiques mais avec une cabine beaucoup plus compacte destinée à se fondre dans l'environnement urbain.
Ils sont notamment capables de verbaliser plusieurs infractions simultanément mais ne seront homologués pour le moment que pour les excès de vitesse et les franchissements de feu rouge. Tout cela en identifiant de façon formelle le véhicule responsable de l'infraction dans le flot de véhicules et en discriminant au besoin le type de véhicule (VL, PL, autobus, etc).
Ce seront également des radars leurres, c'est à dire que plusieurs cabines de radar urbain seront installées mais que seulement quelques-unes d'entre elles seront véritablement équipées d'un radar, les autres seront vides. On devrait compter environ 1 radar fonctionnel pour 5 cabines installées.
C'est en plus un système qui ne nécessite pas de gros travaux de génie civil pour sa mise en place puisqu'il peut être installé sur un poteau dédié mais surtout sur le mobilier urbain existant.
Comme tous les autres radars automatiques, le radar radar urbain s'intègre dans le système de contrôle sanction automatisé. Les infractions seront relevées automatiquement par la machine, le message d'infraction contenant les preuves de l'infraction sera expédié au Centre National de Traitement de Rennes afin d'être validé par un officier de police judiciaire puis l'avis de contravention arrivera par courrier au domicile du contrevenant.
A Toulouse, une des premières cabines a pris place au niveau du rond-point de la Barrière de Paris dans le quartier des Minimes. Elle se trouve très précisément sur le boulevard Silvio Trentin, devant la salle de sport L'Essentiel 31.
Le petit boitier gris, très discret, est accroché à plus de trois mètres de haut sur le poteau d'un lampadaire.
Plusieurs autres cabines ont été installées dans et autour de Toulouse mais la préfecture tout comme la Sécurité routière se refusent à indiquer leurs localisations.
Une fois les expérimentations de Montbéliard et de Toulouse terminées, les radars urbains vont se répandre dans toute la France. La Sécurité routière a budgétisé un programme de déploiement de 150 millions d'euros pour plusieurs centaines de cabines.
Par contre, comme pour les radars feu rouge, vous ne croiserez pas toujours les mêmes cabines.
Dans le nord de la France, c'est le modèle Nomad de Parifex qui sera installé. Dans le sud, ce sera comme à Toulouse, le Mesta Compact d'Idemia.
Si ces deux modèles de radars n'utilisent pas la même technologie, leurs cabines grises sont très similaires.
Le radar urbain Parifex Nomad