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Depuis l'annonce de l'interdiction des avertisseurs de radars, l'AFFTAC (Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d’Aide à la Conduite) se bat contre cette décision qu'elle trouve injuste.
L'association formée par trois des principaux fabricants d'avertisseurs radars en France, à savoir Coyote, Wikango et Inforad, a déjà reçu le soutient de plus d'un million d'automobilistes. Mais depuis quelques jours, des soutiens plus politiques se manifestent.
C'est Franck Marlin, un député UMP de l'Essonne qui a le premier déclaré son soutient à l'AFFTAC. Il estime que les citoyens sont « bafoués » par la décision du gouvernement d'interdire ces appareils.
Il a déjà été rejoint par Jean Grenet, député UMP des Pyrénées-Atlantiques, Etienne Mourrut, député UMP du Gard et Gérard Cornu, sénateur UMP d'Eure-et-Loir.
Le docteur Jean Grenet, Député-Maire de Bayonne, déclare « qu’il faut raison garder et (que) les mesures prises par le CISR sont incompréhensibles pour nos concitoyens», il a par ailleurs ajouté que « si les mesures annoncées passent par un projet de loi (il) voterait contre ». Selon Etienne Mourrut, Député-Maire du Grau-du-Roi, « les aides technologiques à la conduite sont des outils indispensables pour que les automobilistes adoptent une conduite responsable » ajoutant que « sans signalisation ni avertissement, il est impossible de rouler en connaissant la limitation en vigueur et les avertisseurs permettent une bien meilleure information sur les zones à risques ».
Enfin, selon Gérard Cornu, Sénateur-Maire de Fontenay-sur-Eure et Président du groupe d’études sur l’automobile au Sénat, « se passer de tous les apports technologiques qui permettent à l’automobiliste de conserver une attention et une vigilance accrues est une erreur. Nos automobiles vont devenir communicantes, elles doivent permettre le partage et la circulation d’informations afin de favoriser une meilleure connaissance des aléas et une plus grande anticipation. Vouloir interdire les avancées technologiques est aberrant ».
« Nous sommes ravis de constater la mobilisation des parlementaires » commente Loïc Rattier, Président de l’AFFTAC, « C’est la preuve que notre action rencontre un écho favorable auprès des élus du terrain, qui sont le meilleur relais des inquiétudes de nos concitoyens face à des mesures injustes et injustifiées. Nous sommes confiants, d’autres parlementaires vont nous rejoindre ».