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Les députés sont de plus en plus actifs à l'Assemblée nationale sur les diverses mesures prisent sur le thème de la sécurité routière. Depuis quelques mois, ils sont nombreux à avoir interpellé le ministre de l'Intérieur sur la privatisation des contrôles radars. Mais leurs questions légitimes sont restées sans réponse à ce jour.
Cette fois, ce sont 16 députés qui viennent de déposer une proposition de résolution à l'Assemblée Nationale. Avec ce texte, ils répondent en partie aux demandes remontées par leurs administrés notamment via l'association 40 millions d'automobilistes qui a invité les usagers de la route a alerter par courrier leurs députés sur les deux dernières mesures prises par la sécurité routière à savoir la privatisation des radars mobiles et l'interdiction des signalements des contrôles radars.
Les députés s'interrogent sur l’objectif réel de ces mesures qui ne sont pas débattues au parlement. Ils se demandent également pourquoi ne développer que les radars pour contrôler la vitesse alors que parmi les 3 461 personnes décédées sur les routes en 2015, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière estime que 23 % d’entre elles - soit 790 personnes - ont trouvé la mort dans un accident impliquant un conducteur positif aux stupéfiants.
Enfin, ils indiquent que si la mortalité routière est passée de plus de 18 000 morts par an en 1972 à moins de 4 000 morts par an depuis 2010, ils ne faut pas imputer cette baisse uniquement à la répression accrue des infractions notamment avec les radars automatiques mais qu'il ne faut pas oublier de prendre en compte tous les progrès effectués sur l'infrastructure routière, sur la sécurité des véhicules mais aussi ceux des services de secours.
Pour toutes ces raisons, ils invitent le Gouvernement à :
– établir le coût exact de la politique de sécurité routière mise en œuvre dans notre pays depuis quarante ans,
– évaluer les résultats de cette politique dans tous les domaines, dont l’apport spécifique des radars depuis 2002,
– et, à la lumière des politiques conduites à l’étranger comme des expériences réussies dans certains territoires de l’hexagone, à proposer les grands axes de la politique que notre pays doit mettre en œuvre pour remédier à cette situation.
Cette proposition a été présentée par Dino CINIERI, Edouard COURTIAL, Jean-Michel COUVE, Jean-Pierre DECOOL, Lucien DEGAUCHY, Laurent FURST, Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, Charles de LA VERPILLIERE, Marc LE FUR, Philippe LE RAY, Frank MARLIN, Jean-Claude MATHIS, Pierre MOREL-A-L’HUISSIER, Christophe PRIOU, Didier QUENTIN, Jean-Luc REITZER.