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La vague de dégradations sans précédent qui touche les radars fixes depuis le début de l'année 2018 prouve que malgré tous les efforts déployés par la Sécurité routière et les lourdes sanctions encourues, il est impossible de sécuriser entièrement les cabines radars.
Dès les premières installations en 2003, les radars ont été la cible de vandalisme, et dès 2006, depuis plusieurs solutions ont été utilisées pour les sécuriser mais toutes ont été contournées...
Pour limiter l'accès à la cabine qui est facile lorsqu'elle est installée sur le côté de la route, plusieurs radars ont été installés sur le terre-plein central, entre les voies de circulation.
Mais cette première méthode n'a pas eu l'effet escomptée... Ces radars restent tout de même souvent la cible de dégradations.
Au cours des dernières semaines, on peut noter par exemple que cela n'a pas empêché le radar de Pierre-Buffière, pourtant installé entre les voies de l'autoroute A20 d'être totalement détruit par incendie, pas plus que cela n'a protégé le radar de Martigues sur le N568 qui a tout simplement disparu et bien d'autres qui ont été recouverts de peinture ou enveloppés dans des sacs plastiques.
Dans les départements les plus touchés par les dégradations, la Sécurité routière a également décidé de sécuriser les cabines en les installant en hauteur sur des mâts. Cela s'est poursuivi depuis avec l'apparition des radars tronçons et des radars feux rouges installés systématiquement en hauteur.
Pourtant là encore, cela n'empêche pas les dégradations.
Les radars installés sur des poteaux sont tout de même souvent masqués, que ce soit les radars fixes.
Les radars feux rouges.
Ou les radars tronçons.
Parfois les poteaux sur lesquels ils sont installés sont tout simplement sciés ou arrachés du sol.
Avant que la cabine ne soit incendiée au sol.
Une expérimentation a été menée avec le contrôle par vidéo-surveillance de trois radars dans le Gard. Cette expérience n'a pas du être concluante puisque ce système n'a pas été généralisé à d'autres radars ou dans d'autres départements...
La dégradation du radar d'Aubord prouve de toute façon que cette sécurisation reste inefficace. Comme on le voit sur cette photo, la caméra installée sur le poteau a été pointée vers le ciel et la cabine a été vandalisée.
Pourtant, la vidéosurveillance n'a pas dit son dernier mot puisqu'elle est désormais intégrée dans les nouveaux radars tourelles qui sont tous équipés d'une caméra CCTV. Pourtant, là encore, le système ne semble pas efficace puisque cela n'a pas empêché ces radars d'être vandalisés...
D'ailleurs ceux qui ont coiffé le radar tourelle de la L2 à Marseille avec un container poubelle étaient bien informés car ils ont bien pris soin de masquer avec du ruban adhésif l'emplacement de la caméra...
Les radars sont mal aimés et subissent des dégradations partout dans le monde... Pour lutter contre cela, le Mexique a choisi une solution radicale, les radars sont enfermés derrière des grillages et des barbelés!