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Alors que les dégradations de radars automatiques avaient tendance à diminuer depuis le record de 2011, une année avec plus de 4 100 dégradations de radars enregistrées, le passage au 80 km/h a ranimé la colère de nombreux usagers de la route.
Si dans son dernier rapport annuel, la Cour des comptes indiquait que "aucun pic de vandalisme n’a été constaté" en 2017 sur le parc de radars automatiques, on sait déjà que ce ne sera pas le cas en 2018!
Depuis le 1er juillet, les radars fixes et autres radars autonomes sont malmenés. D'après un décompte officieux, ce sont en effet 400 radars qui ont été vandalisés rien qu'au mois de juillet.
Depuis, la tendance ne s'est pas ralentie et il ne se passe pas un jour sans que plusieurs journaux locaux titrent sur la dégradation d'un radar.
Pas plus tard qu'aujourd'hui, on a appris que le radar fixe de Saint-Sauveur (70) a été tagué ce week-end, que le radar autonome de Bagnols (30) a été "rendu aveugle", que le radar fixe de Camiers (62) a été repeint pour la deuxième fois en une semaine ou encore que le radar fixe de Saint-Georges-d'Aurac (43) a été détruit dans un incendie ainsi que celui d'Origny-Sainte-Benoite (02).
Avec cette recrudescence d'actes de dégradation, les délais pour remettre les radars en service sont allongés. Par exemple, dans le Tarn, les radars de Graulhet et de Labessière-Candeil sont repeint depuis plus de trois semaines.
En ce moment, lorsque les radars sont recouvert de peinture, il faut compter en moyenne une semaine avant qu'ils ne reçoivent la visite d'un technicien pour les remettre en service.
La destruction, la dégradation ou la détérioration d'un radar automatique est une infraction réprimée par l'article 322-1 du Code pénal et soumise à de fortes sanctions comme indiquée sur l'affichette apposée sur toutes les cabines.