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Mise à jour du 14 novembre 2018: Comme prévu, depuis la publication de cet article, d'autres radars fixes ont été recouverts de gilets jaunes. C'est une tendance qui va perdurer même après le 17 novembre.
Parmi les radars habillés avec leurs gilets jaune, on peut par exemple citer celui de Châtillon-sur-Indre (36), de Annezin (62), de Ménétrol (63), d'Aubignosc (04), de Tresses (33), d'Ouges (21) ou encore ceux de Bridoré et d'Esvres (37).
Mention spéciale au radar autonome de Sourdun (77) qui a également été recouvert d'un gilet jaune scotché devant sa vitre (photo ci-dessous).
La date de la manifestation citoyenne du 17 novembre contre la hausse du prix des carburants se rapproche. Les gilets jaunes, symboles de l'adhésion au mouvement, sont de plus en plus nombreux sur les tableaux de bord mais pas seulement.
En effet, depuis quelques jours, ces gilets jaunes fleurissent également sur les radars fixes. Qu'ils soient simplement posés, maintenus avec des pierres ou scotchés, ces premières actions risquent de n'être qu'un début...
Les premiers actes symboliques ont été repérés en fin de semaine dernière avec la neutralisation d'au moins quatre radars dans l'agglomération de Rouen, celui de la Sud 3, de Oissel, de l'A150 et de l'A151.
Le radar d'Oissel recouvert de gilets jaunes
Le mouvement s'est poursuivi ce week-end, avec plusieurs radars habillés d'un gilet jaune sur l'île de la Réunion notamment celui de Saint-Leu mais également celui de Saint-Paul sur la route des Tamarins.
Le radar de Saint-Leu masqué par un gilet jaune
En France métropolitaine, le radar de Fontaine-Saint-Lucien (60) a également subi le même traitement et pour ne laisser aucun doute sur les intentions de l'auteur, le gilet jaune porte le nombre 17!
Le radar de Fontaine-Saint-Lucien et son gilet tagué 17
La vidéo d'un homme en train d'installer un gilet jaune sur un radar fixe a été publiée ce week-end sur Facebook. Si la version originale a, depuis, été supprimée, on en trouve encore des copies sur plusieurs pages.
Capture écran de la vidéo de l'homme installant un gilet jaune
Sur chaque radar, on peut lire une petite plaque rappelant les sanctions en cas de dégradation de la cabine avec notamment une amende pouvant aller jusqu'à 45 000€ qui peut être accompagné d'une peine d’emprisonnement.
Pourtant, le simple fait de masquer un radar n'est pas toujours reconnu comme une dégradation. En mars dernier, le tribunal de Mont de Marsan a ainsi relaxé un homme accusé d'avoir apposé un sac poubelle sur une cabine radar. Pour la juge, « si l'on s'en tient à une interprétation stricte de la loi, vous n'avez ni dégradé, ni eu l'intention de le faire. Le tribunal vous relaxe ».
Lorsque les radars sont recouverts d'objets divers mais sans réelle dégradation, il suffit juste de les enlever pour que le radar retrouve toutes ses fonctionnalités. Cela ne nécessite pas forcement le passage d'un technicien puisqu'une simple patrouille de forces de l'ordre peut effectuer le travail.
Patrouille de police constatant la pose de gilets jaunes