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Depuis le confinement, nous avons pu remarquer que les dégradations de radars ont ralenti. Alors que depuis fin 2018, il ne se passait presque jamais une semaine sans qu'un radar soit incendié ou que le mât d'une tourelle soit scié, la situation s'est apaisée ces derniers mois. Même si les actes de vandalisme sont toujours présents, ils sont beaucoup moins nombreux.
Pourtant, depuis quelques semaines, les radars autonomes sont de nouveaux la cible d'actes de vandalisme, notamment par des incendies qui entrainent souvent la destruction de la cabine.
En un mois, nous avons recensé une dizaine de radars autonomes incendiés.
Le 29 août dernier, c'est avec un système rarement utilisé que le radar autonome implanté à Orchamps (39) a été détruit. La vitre de la cabine a été percée grâce à un compas de découpe du verre avec ventouse ce qui a permis de déverser du liquide inflammable dans la cabine.
Le dernier jour du mois d'août, c'est ensuite le radar installé à La Grandville dans les Ardennes qui a été retrouvé entièrement carbonisé (photo d'illustration de l'article).
Le lendemain, c'est le radar positionné dans une zone de travaux sur la N151 à Bourges qui a été jeté sur le bas-côté puis incendié. La cabine n'a pas été détruite suite à l'intervention rapide des pompiers.
Cette même nuit, un autre radar placé sur la D7 près d'Amigny-Rouy (02) a lui, été complètement détruit.
Un radar autonome incendié à Plouay (56)
Le 7 septembre, c'est dans une autre zone de chantier, à Tourville en Seine-Maritime qu'un autre radar a été fortement dégradé par le feu obligeant son remplacement.
La semaine suivante, c'est à Garein dans les Landes que les forces de l'ordre ont retrouvé la carcasse calcinée d'un radar autonome sur le bord de la D834.
C'est ensuite dans les Yvelines qu'un autre incendie a touché le radar installé à Évecquemont mais les pompiers ont rapidement maitrisé les flammes.
En Bretagne, c'est le radar de Plouay qui a été totalement détruit il y a une dizaine de jours.
Et ce week-end, c'est le radar de Marseillan dans l'Hérault qui a subit le même sort.
Alors que les images de radars tourelles abattus ou même incendiés n'ont pas cessé de faire le tour des réseaux sociaux, on remarque que le nombre de dégradations a fortement diminué ces derniers mois.
Bien sûr, il y a toujours quelques cabines qui subissent des actes de vandalisme mais beaucoup moins qu'auparavant.
Les mâts des radars tourelles de Chabrillan (26) ou encore Saint-Chamant (19) ont par exemple été scié au cours du mois de septembre, un autre a reçu des coups de fusil à Moriez (04) mais pour retrouver la trace d'un radar incendié, il faut remonter à la fin du mois d'août à Fay-de-Bretagne (44). Au cours de ce même mois, une autre tourelle avait été incendiée à Glénic (23).
Le radar de Saint-Chamant abattu