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Le week-end du 20 et 21 janvier 2018, plusieurs radars fixes ont été tagués et d'autres détruits par incendie dans la vallée du Rhône entre Vienne (Isère) et Valence (Drôme).
Comme lors de chaque acte de dégradation lourde contre des radars automatiques, une enquête a été confiée à la gendarmerie pour les cinq incendies et autres tentatives d'incendie perpétrés dans le nuit du 21 eu 22 janvier.
Lors de ces enquêtes, des prélèvements ADN ont été effectués. C'est l'un d'entre eux, prélevé sur une bouteille de liquide inflammable au pied du radar de Reventin-Vaugris qui a permis aux enquêteurs de remonter jusqu'à un homme âgé de 27 ans domicilié à proximité.
Cet homme avait déjà été remarqué par les forces de l'ordre le jour des faits puisque ce soir-là, il avait été contrôlé à proximité du radar concerné dans un véhicule équipé d'une fausse plaque d'immatriculation.
C'est finalement quelques mois plus tard que son implication dans cette dégradation de radar a été confirmée. En effet, le jeune homme a été entendu dans une affaire de cambriolage mais également dans une affaire de trafic de pièces de véhicules. C'est à cette occasion qu'un prélèvement ADN a été effectué.
Lors de sa garde à vue, devant la preuve ADN, il a reconnu les faits. Par contre, il refuse de reconnaître son implication dans les autres incendies qui ont eu lieu ce soir du 21 janvier, tout comme il refuse de donner des informations sur d'éventuels complices.
L'homme est donc poursuivi pour tentative d'incendie sur le radar de Reventin-Vaugris et sera entendu pour ces faits par le tribunal correctionnel de Vienne le 4 octobre prochain. Pour cela, il risque jusqu'à 45 000 euros d'amendes et jusqu'à 3 ans de prison.