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Le ministre de l'Intérieur n'est pas satisfait du bilan de la sécurité routière depuis plusieurs mois. Après les mesures annoncées en janvier 2015 mais aussi celle annoncées par le premier ministre lors du Comité Interministériel à la Sécurité Routière (CISR) du 2 octobre 2015, c'est cette fois via une circulaire qu'il demande un renforcement de la lutte contre l'insécurité routière.
Dans cette circulaire datée du 31 mars 2016, il demande aux Préfets de départements ainsi qu'aux services de police et de gendarmerie une mobilisation renforcée pour les contrôles routiers.
Cela passe en premier lieu par une multiplication des contrôles radars mobiles puisque le ministre demande que « le taux d'utilisation journalier des voitures radar soit doubler à très court terme » avec une attention particulière portée sur le respect des vitesses par les deux-roues motorisées.
Mais ce n'est pas la seule mesure demandée dans cette circulaire, en effet, il souhaite également que «les forces de l'ordre continuent de s'impliquer avec détermination dans la lutte contre les conduites addictives au volant » notamment en multipliant les contrôles d'alcoolémie désormais possible pour un officier de police judiciaire lors de chaque infraction au Code de la route constatée (loi 2016-41 du 26 janvier 2016).
Par ailleurs, pour le ministre de l'Intérieur, « il importe non seulement d'accroitre les services répressifs mais également de mener des actions visibles de nature à inciter les conducteurs à se conformer aux prescriptions du Code de la route ». Pour cela, il souhaite une médiatisation renforcée des opérations de contrôles.
Mais ce n'est pas tout, le dernière partie de la circulaire porte sur les polices municipales et leur implication dans la lutte contre l'insécurité routière. Le ministre demande aux Préfets d'encourager les maires à mobiliser leur police municipale notamment en coordonnant des actions de sécurité routière avec les services de police et de gendarmerie pour multiplier et renforcer les dispositifs de contrôles.
Le ministre conclu cette circulaire en indiquant que la sécurité routière, «si elle est une coproduction dont les usagers de la route sont les acteurs premiers, la place et la responsabilité de l'Etat et de ses agents est essentielle et irremplaçable ».