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En ce moment, il vaut mieux ne pas être un radar fixe au bord de la route. En plus des actes fréquents de vandalisme dont ils sont régulièrement victimes, les cabines sont soumises au risque des accidents de la route. Chaque année, c'est en moyenne deux ou trois radars qui sont ainsi détruits.
Mais cette semaine, chose insolite, deux radars ont été détruits en moins de 24 heures.
Tout d'abord, c'est mercredi soir vers 18h que le tout premier radar urbain de France installé à Pont-de-Roide-Vermodans (25) a été pulvérisé par un fourgon. Son conducteur s'est endormi et a traversé la route pour finir tout droit dans le poteau supportant l'engin. La cabine radar a été arrachée et propulsée à une dizaine de mètres mais le conducteur est indemne.
Quelques heures plus tard, jeudi matin aux alentours de 6h30, c'est le radar tronçon de Bertrimoutier (88) qui a péri sous les roues d'un camion. Pour une raison inconnue, une voiture s'est déportée et est venue percuter un poids lourd qui a fini sa course en se couchant sur les deux mâts du radar tronçon. Le conducteur de la voiture a été légèrement blessé.
Si ces deux radars ont été détruits involontairement, il existe des cas où les accidents sont des actes de vandalisme commis avec des véhicules volés. En voici deux exemples.
Fin décembre 2019, à Creil (60) une voiture été volontairement lancée contre l'appareil avant d'être incendiée. Le radar tourelle a été réduit en cendre.
Même mode opératoire l'année précédente à Saint-Symphorien-sur-Coise (69) mais cette fois, c'est un radar autonome qui a été pris pour cible et la voiture n'a pas été incendiée après l'accident.
La voiture fonce dans le radar à Saint-Symphorien-sur-Coise