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Pour la Délégation à la Sécurité Routière (DSR) qui est en charge de l'élaboration et de la mise en œuvre de toute la politique de sécurité routière (abaissement des limitations de vitesse, nouveaux radars, éducation routière, etc), la stratégie de communication est un axe majeur que l'on parle de communication d'intérêt général, de communication apte à prévenir les pratiques à risques ou encore de communication visant à modifier les comportements.
D'ailleurs, ce service du ministère de l'Intérieur qui comporte déjà un service dédié à la communication fait régulièrement appel à des prestataires extérieurs pour des marchés précis (réalisation d'infographies, achat d'espace média, communication digitale, etc).
Mais aujourd'hui, elle propose un énorme marché public pour redéfinir sa stratégie de communication et mettre en place des actions de communication média et hors média pour la période 2019 - 2023.
Le marché de communication média et hors média est au coeur de la stratégie de communication de la Sécurité routière. L'entreprise qui sera retenue devra élaborer la stratégie générale en collaboration avec le
département de la communication. Cette stratégie sera le pivot de la communication de la sécurité routière jusqu'à fin 2023.
Le marché ne comprend pas la communication digitale, les relations presse, ou encore les achats d’espaces publicitaires dans les divers médias.
Le montant total du marché est estimé entre 11 et 12 millions d'euros TTC.
Un exemple de campagne de communication de la Sécurité routière
Le choix de l'entreprise retenue pour être le titulaire du marché sera effectué à l'issue d'un dialogue compétitif qui se déroulera en plusieurs étapes.
Les entreprises sélectionnées devront dans un premier temps remettre une analyse du besoin de la DSR accompagnée d'une présentation de sa problématique de communication et de ses enjeux. Elles devront aussi proposer une première recommandation stratégique ainsi qu'une esquisse de dispositifs pour sa mise en oeuvre.
La deuxième étape consistera à proposer plan d’action général courant jusqu'à fin 2020 avec les grands thèmes retenus et les leviers d'action. Cela s'accompagnera de recommandations précises et créatives ainsi que leur méthodologie de mise en oeuvre tout en évaluant le budget nécessaire. Mais ce n'est pas tout puisqu'il faudra également indiquer une recommandation stratégique prospective comprenant les méthodes envisagées, les objectifs à atteindre et la répartition des moyens par grands thèmes pour la période 2021-2023.
La dernière étape consistera à proposer un plan d’action et un budget détaillés pour la période courant jusqu'à fin 2020 avec la présentation détaillée de l’équipe dédiée.
Seules les entreprises retenues après cette dernière étape pourront déposer une offre finale chiffrée.
Avec toutes ces étapes, le choix du prestataire retenu ne sera effectué que dans le courant de l'année 2019.
La petite originalité de ce marché public est de proposer un dédommagement aux entreprises éliminées au cours du dialogue compétitif. La prime va de 2 000 € TTC pour celles qui sont éliminées dès la première étape à 5 000 € TTC pour celles qui auront déposées une offre finale non retenues.