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La Sécurité Routière vient de présenter le bilan de l'accidentalité routière au mois de juillet 2018, un mois marqué par le passage à 80 km/h sur toutes les routes sans séparateur central.
Selon les estimations provisoires de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 344 personnes ont perdu la vie sur les routes de métropole et d’Outre-mer contre 369 l'année dernière soit un recul de 6,8%.
Par contre, avec 97 décès de motocyclistes et 29 décès de cyclistes le mois dernier, la mortalité de ces deux catégories d’usagers connaît l’un de ses plus mauvais résultats depuis cinq ans.
Depuis le début de l'année, la mortalité routière est en baisse constante puisque, en sept mois, ce sont 120 vies qui ont été épargnées par rapport aux mêmes mois en 2017.
Seul le mois de février a connu une tendance négative avec plus de décès dans des accidents de la route que l'année dernière. Les six autres mois ont enregistré une baisse du nombre de morts.
Si le bilan sur la mortalité routière est bon au mois de juillet, un indicateur est en hausse, c'est le nombre d'accidents corporels qui est passé de 5 148 en juillet 2017 à 5 192 en juillet 2018 soit +0,9%.
Malgré cette légère hausse du nombre d'accidents, le nombre de blessés légers est en baisse (6 651 personnes contre 6 795 en juillet 2017) ainsi que le nombre de personnes qui ont dû être hospitalisées plus de 24 heures ( 2 469 contre 2 759 en juillet 2017, soit -10,5%).
A ce jour, il est impossible de déterminer l'effet sur l'accidentalité routière de l'abaissement de la vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire puisque les statistiques mensuelles sont très générales et ne précisent pas le type de réseau où se sont déroulés les accidents.