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En 2017, 3 684 personnes ont perdu la vie sur les routes de France. Avec 54 décès de moins qu’en 2016, la mortalité routière est en légère baisse de -1,4%. Par contre, les autres indicateurs de l’accidentalité sont en hausse notamment +2,2% d'accidents corporels, +1,3% de personnes blessées et +2% de personnes hospitalisées.
En 2017, on constate une forte hausse de la mortalité routière chez deux catégories d'usagers, les motocyclistes et les cyclistes.
La mortalité motocycliste est en hausse de +9 % avec 669 tués en 2017, soit +56 tués par rapport à 2016. Cette augmentation de la mortalité des motocyclistes concerne surtout les jeunes de 18-24 ans (130 tués soit +32 tués) et les 35-44 ans (135 tués soit +32 tués).
La mortalité cycliste est en hausse de +7 %, soit 11 tués de plus qu’en 2016. La hausse concerne les 25-44 ans (+5 tués) et les 75 ans et plus (+8 tués).
A l'inverse, la mortalité des piétons affiche une forte baisse de -13 % surtout chez les personnes âgées de plus de 75 ans, malgré tout, 48 % des piétons tués avaient 65 ans ou plus.
La vitesse excessive ou inadaptée demeure la cause première de la mortalité sur les routes de France. Elle apparaît dans un accident mortel sur trois. L’abus d’alcool au volant et la conduite sous stupéfiants arrivent en deuxième cause des accidents mortels, suivies des refus de priorité et de l’inattention en conduisant.
L’analyse du fichier des Auteurs présumés d’accidents mortels de la route (APAM) entre septembre 2014 et décembre 2017 montre que le facteur vitesse est la cause principale des accidents mortels pour 45% des auteurs présumés d’accidents mortels âgés entre 18 et 24 ans, et 41% pour ceux âgés entre 25 et 34 ans.
Le facteur alcool est surreprésenté chez des auteurs plus âgés (27% des 25-34 ans), tout comme l’usage illicite de stupéfiants (15% de cette même classe d’âge). L’inattention au volant et les difficultés à respecter les priorités sont plus marquées chez des auteurs présumés d’accidents bien plus âgés. Ils représentent respectivement 13% et 24% des 75 ans et plus.
L’analyse de l’accidentalité routière en 2017 montre que :
- 38% des usagers se tuent seuls, sans collision avec un tiers, parmi eux : 19% sont motocyclistes et 65% automobilistes.
- 25% des automobilistes sont tués dans une collision à deux avec un autre automobiliste.
- 64% des piétons sont tués par un véhicule de tourisme, 12% par un poids lourd ou un véhicule de transport en commun et 10% par un véhicule utilitaire.
- 48% des cyclistes sont tués par un véhicule de tourisme, 9% par un poids lourd ou un véhicule de transport en commun.
- 39% des motocyclistes sont tués lors d’un accident avec un seul véhicule de tourisme, 9% avec un véhicule utilitaire, un poids lourd ou un véhicule de transport en commun.
En 2017, 2 156 personnes ont trouvé la mort dans un accident de la route située hors agglomération, 1 010 personnes en agglomération.
Même si les chiffres sont en hausse de +4% par rapport à 2016, c'est sur les autoroutes que l'on compte le moins de décès. 282 personnes ont perdu la vie dans un accident sur une autoroute, soit 12 décès supplémentaires par rapport à 2016.
La mortalité des personnes âgées de plus de 65 ans représente 25,2% de la mortalité routière. 869 personnes âgées de 65 ans ou plus ont été tuées en 2017. Malgré tout, en rapportant la mortalité routière à la population par âge et million d’habitants, ce sont toujours les 18-24 ans qui sont les plus représentés avec 108 tués par million d’habitants puis les 75 ans et plus avec 88 tués par million d’habitants et les 25-34 ans avec 74 tués par million d’habitants.
77,4% des tués sur la route sont des hommes.
343 personnes décédées dans un accident de la route ne portaient pas leur ceinture de sécurité ou étaient mal ceinturés.
418 personnes sont mortes dans un accident impliquant un chauffeur de poids-lourd.
349 personnes sont mortes dans un accident impliquant un conducteur fatigué ou ayant eu un malaise.
Sur la période 2010 - 2017, la mortalité routière a reculé de 13,8% mais cela masque une évolution très variable en fonction des départements.
Quelques départements ont enregistré une forte hausse leur mortalité routière entre 2010 et 2017.
C'est en Corse-du-Sud que l'évolution est la plus marquée avec +67%! Suivi de près par les Alpes de Haute-Provence (+58%), l'Aube (+56%), les Pyrénées-Orientales (+52%) et la Sarthe (+51%).
A l'inverse, c'est dans les Vosges que l'amélioration est la plus sensible avec 60% de morts en moins sur la période 2010-2017. Suivent ensuite le Lot (-53%), le Tarn (-47%), la Vendée (-47%) et la Charente-Maritime (-45%).