Chaude rentrée pour les radars automatiques, les dégradations se multiplient

Alors que l'été semblait s'être bien passé du côté des dégradations de radars, la rentrée s'annonce beaucoup plus mouvementée.

Depuis plusieurs jours, les articles de la presse locale se multiplient pour afficher à l'aide de nombreuses photos des dégradations souvent très lourdes. On en a recensé pas moins de 10 au cours des 15 derniers jours. Et cela sans compter tous les actes de vandalisme qui ne font pas l'objet d'un article...

Des radars détruits

Cela a commencé par le Courrier Picard qui nous apprenait que le radar tourelle installé dans l'Oise à Lachapelle-sous-Gerberoy, qui se trouve pourtant en pleine traversée d'agglomération, avait été totalement détruit par un incendie.

Ce même journal indiquait quelques jours plus tard qu'un autre radar du département, cette fois-ci à Noyon, avait subi le même sort mais avec un mode opératoire particulier puisqu'il semblerait que c'est une voiture sans permis qui a été stationnée au pied de la cabine avant d'être incendiée...

Fin août c'est également le radar autonome de Donnemarie-Dontilly (77) qui a été mis hors service à la suite d'une tentative d'incendie, nous apprenait la République de Seine-et-Marne.

Un radar incendié à Orvault (44)

Le 31 août, deux autres radars tourelles installés à des milliers de kilomètres l'un de l'autre sont partis en fumée. En effet, si le premier se trouvait en l'Ille-et-Vilaine, précisément à Lécousse, le second était en Martinique! Un département d'Outre-mer où les dégradations sont nombreuses depuis plusieurs semaines, période pendant laquelle au moins 5 radars tourelles ont été détruits.

Et la liste ne s'est pas arrêtée là puisqu'à notre connaissance, au moins trois autres radars ont péri dans les flammes ces derniers jours. Ce fut tout d'abord le cas de celui de Luc-en-Diois (26), un radar autonome installé sur un itinéraire sécurisé depuis à peine quelques jours.

Puis du radar tourelle de Pont-les-Moulins dans le Doubs, incendié pour la deuxième fois à quelques mois d'intervalle comme l'a fait remarquer L'ESt Républicain.

Et enfin, dans la nuit du 11 septembre, c'est le radar double face fraîchement installé sur le périphérique nord de Nantes à Orvault (il était d'ailleurs encore sous emballage...) qui a été entièrement calciné.

Des dégradations plus légères

La liste des dégradations ne s'arrête pas là, mais celles qui suivent sont beaucoup plus légères. Même si elles sont tout autant répréhensibles, elles ne mettent le radar hors-service que pour quelques jours.

La plus originale est à mettre au crédit du radar autonome de Celles en Ariège puisque pour l'empêcher de fonctionner, la cabine a tout simplement été retournée sur le côté!

Un radar retourné à Celles

Toutes les autres dégradations concernent des coups de peinture qui parfois ont le droit à un petit article dans le journal local mais qui le plus souvent sont seulement relayées sur les réseaux sociaux.

Parmi elles, ont peu citer celle de Saint-Pardoux-Soutiers (79) avec de mystérieux symboles tagués sur la cabine ou encore la énième dégradation du radar de Ménétrol (63) et beaucoup plus rare car difficilement accessible, celle du radar tourelle de Marmagne (71) recouvert de peinture.

Un radar repeint à Athis

Il y a aussi tous ces coups de peintures qui n'ont pas eu leur place dans les journaux comme à Die (26), Nalzen (09), Try (51), Athis (51), Josselin (56), Sichamps (58), etc.

Et tout cela simplement entre le 28 août et le 13 septembre...

Des réparations rapides

Les services de l'Etat ont visiblement retenues les leçons de la période gilets jaunes, plutôt que d'attendre de long mois avant de démonter les cabines dégradées et encore de longs autres mois avant de les remplacer, tout cela est maintenant beaucoup plus rapide.

Les cabines sont désormais remplacées généralement dans le mois qui suit la dégradation. On apprend par exemple aujourd'hui que le radar de Lécousse détruit le 31 août a déjà été remplacé le 14 septembre!

Il reste quand même des cas où cela est un peu plus long. Par exemple, la carcasse calcinée du radar tourelle incendié près de Porto-Vecchio en Corse au mois de juin est encore au bord de la route aujourd'hui...

Pour les dégradations légères, il en va de même. Les traces de peinture sont généralement enlevées en quelques jours seulement. Le radar d'Athis tagué le 12 septembre a été nettoyé dès le 15 septembre.